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L' évapotranspiration des arbres

   D'après les travaux de Mc Pherson, scientifique, en règle général, les effets directs des arbres par évapotranspiration sur la  température de l'air sont moindres que ceux indirects comme l'ombrage qu'ils peuvent générer sur les surfaces minérales. L'évapotranspiration est la quantité d'eau transférée vers l'atmosphère par l'arbre.

   En effet, l'air frais produit dans le feuillage est rapidement dispersé dans l'air environnant par le vent. Ces conclusions ont été confirmées par Armson, professeur, scientifique, en 2012, pour des mesures effectuées dans des rues, dans l'ombre de différents arbres d'alignement.

   En revanche, le regroupement de plusieurs arbres et d'autres surfaces végétales peuvent se révéler plus efficaces pour réguler la température environnante car l'ensemble crée un effet d'îlot de fraîcheur qui peut être répandue aux alentours par advection. En 2010, Hamada et Ohta tout comme Spronken-Smith & Oke, chercheurs, ont montré qu'au cours de la journée, l'effet de rafraîchissement d'un groupe d'arbres dans un parc dépend de la combinaison de l'effet de l'ombrage et de celui de l'évapotranspiration.

Schéma de l'évapotranspiration d'un arbre

   Cependant, certains arbres limitent leurs échanges gazeux avec l'atmosphère de façon à  limiter leur perte d'eau. Ils sont donc mieux adaptés aux conditions hydriques des milieux urbains où ils ont à pousser dans un sol artificiel peu irrigué. Ces types d'arbres ne transpirent pas quand le stress thermique, causé par une température élevée, est trop fort, de sorte que leur effet sur le climat urbain se limite alors à l'effet indirect de l'ombrage, d'après McPherson.

   Dans le cas de l'absence de stress hydrique, Kjelgren Montague, biologiste, compare aussi,en 1998, la transpiration des différents types d'arbres selon qu'ils sont placés au-dessus de surfaces herbées ou pavées. Il met en évidence que l’évapotranspiration de l'arbre dépend aussi du type de surface du sol.

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